Un moteur qui n'a pas de quoi casser TROIS PATTES à un canard (euh! rassurez-moi..un canard! çà a bien deux pattes hein!!


Normes Euro6 obligent (pour 2014) les futurs moteurs doivent fortement réduire leurs émissions polluantes. Comme BMW, Ford et Renault, PSA lancera une nouvelle famille de blocs à trois-cylindres d'ici 2013. Les deux premières applications seront inaugurées dès le 1er semestre 2012 par la Peugeot 208
A l’avenir, les mécaniciens des réseaux Citroën et Peugeot devront éviter tout diagnostic hâtif. Car si dans leur jargon un moteur qui tourne sur « trois pattes » est mauvais signe, cette architecture s’impose comme la solution idéale sur les modèles à essence. Baptisée EB (E pour essence et B pour segment B), cette nouvelle génération de moteurs remplacera successivement l’éprouvé TU3 (1.4i 75 ch) datant de 1987, puis les blocs 1.4 VTi 95 ch (EP3) et 1.6 VTi 120 ch (EP6), lancés en 2006 et 2007 et issus de la collaboration avec BMW.
La première application 1.2 VTi de 82 ch sera inaugurée par la Peugeot 208 au mois de février, ainsi que par les Citroën C1 et Peugeot 107 restylées dans la foulée. Suivra le 1.0 VTi de 68 ch qui s’invitera sous les capots de la Citroën C3 et de la Peugeot 208 en mai 2012. Dans la 208, ces deux moteurs devraient rejeter respectivement 104 et 99 g de CO2 par kilomètre.
Pour atteindre ces chiffres, les dernières technologies en la matière sont employées : calage variable des soupapes à l’admission et à l’échappement, pompe à huile régulée pour limiter les pertes par pompage, et notamment une distribution à courroie humide, fournie par Dayco.
À l’image du nouveau 1.0 Eco- Boost de Ford, celle-ci est abritée dans un carter lubrifié comme une chaîne de distribution, sauf qu’elle réduit les pertes de puissance par frottement et que sa durée de vie équivaut à celle de la voiture. Par ailleurs, les vibrations inhérentes aux trois-cylindres sont réduites par un arbre d’équilibrage simple, uniquement sur le 1.2 VTi.
Un Stop&Start simplifié
Afin d’abaisser encore les rejets de CO2, ces moteurs pourront être équipés d’un système Stop& Start. Pour des raisons de coûts, le système d’alterno-démarreur monté sur les diesels est remplacé par un simple démarreur renforcé Bosch.
En 2013, PSA lancera le second volet de son programme EB, avec le 1.2 VTi qui montera en puissance en adoptant un turbo et une injection directe.
Ce 1.2 THP de 100 et 130 ch fera ses débuts sur la remplaçante de la 308. Suivront tous les autres modèles du groupe équipés du 1.6 VTi de 120 ch. Dans un avenir proche, la gamme de moteurs à essence de PSA s’articulera autour des blocs 1.0 VTi (68 ch), 1.2 VTi et THP (de 82 à 130 ch) et 1.6 THP (156 et 211 ch).
Si la famille EB est un projet 100 % maison, PSA continuera de s’appuyer sur son partenariat avec BMW pour les moteurs plus puissants. Ainsi, le français pourrait récupérer l’inédit troiscylindres 1.5 T conçu par l’allemand pour 2014 et, pourquoi pas, le 2.0 Turbo.
Indiscrétions
PSA a beau défendre bec et ongles l’intérêt de sa boîte robotisée BMP6, l’agrément de conduite n’égale pas celui des transmissions à double embrayage. Le groupe a même pris un certain retard sur Volkswagen, mais aussi sur Ford, Hyundai, Renault… qui disposent déjà de cette technologie.
Bonne nouvelle, PSA travaille d’arrache-pied sur le sujet avec pour horizon un lancement en 2014 sur le moteur 1.2 Turbo. En parallèle, une nouvelle boîte robotisée à cinq rapports, MAP+, prendra la suite de la SensoDrive chez Citroën et de la 2-Tronic de Peugeot.
Un moteur« made in Trémery »
Créée en 1979, l’usine de Trémery, située à 20 kilomètres de Metz, compte 3 720 salariés et la production du moteur EB doit générer la création de 500 emplois. Il s’agit de la première usine de fabrication de diesels au monde avec une production cumulée de 35 millions d’unités. Deux familles de moteurs y sont déjà produites, la DV (1.6 HDi) et la DW (2.0 et 2.2 HDi).
Cependant, un nouveau module de 35 000 m2 a été aménagé pour assurer une moyenne de production par jour de 2 170 moteurs EB (0 et 2) à l’horizon 2013. En ce qui concerne les versions 1.2 turbo (EB2DT), elles seront assemblées par la Française de Mécanique à Douvrin, dans le Nord- Pas-de-Calais, à partir de 2013.
La famille en détail
Atmosphérique et
injection indirecte Turbo et
injection directe
1.0 VTi 68 ch (EB0) Mai 2012 -
1.2 VTi 82 ch (EB2) Février 2012 -
1.2 THP 100 ch (EB2DT) - 2013
1.2 THP 130 ch (EB2DT) - 2013
Une culasse « tout en un »
Élément prépondérant du moteur EB, la culasse a fait l’objet de 17 brevets. PSA, comme BMW et GM, utilise la technique peu commune dite « Procédé à modèle perdu (PMP) », qui permet de produire des pièces complexes avec une haute précision. Une réplique exacte de la culasse est réalisée en polystyrène expansé pour constituer un modèle. Celui-ci est plongé dans un bain pour être enduit d’une couche réfractaire. Ensuite le modèle rigidifié est noyé dans du sable, qui, sous l’effet de vibrations, vient remplir tous les orifices du modèle.
Le sable forme donc le moule où la pièce sera coulée. Enfin, le métal en fusion est coulé sur le polystyrène qui se décompose et laisse place à l’alliage. Ainsi, cette culasse intègre les collecteurs d’admission et d’échappement, le module de sortie de refroidissement et le support moteur. Le tout ne forme qu’un bloc, réduisant la masse et le nombre de pièces tout en améliorant la compacité. En revanche, ce procédé ne sera pas appliqué au 1.2 turbo en raison des contraintes dues à la suralimentation."
AAAAAAAAAHHH! AAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHAAAAAAHHHHHHHAAAAAAAAHHHHHH!!! AAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHAAAAAAAAHHH! AAOOOOHHHH! OOOOOOOOUUUUULLAAAAALLLLLLAAAAAAA! QU'IIIILLLLLSSSSS SSSSSSOOOOOOONNNNNTTTTT DDDDRRRÔÔÔÔÔÔÔLLLLLLLLEEEEEEEE!
Z'ont de l'humour quand même du côté de PSA....bon courage en cas de pépinaaaadddddeeee!!

